48h de numérique pour aider nos commerçants
Le projet collaboratif Nos Marchands Disent puise ses origines dans le besoin de traiter la question de l’impact des consommations à l’échelle d’une ville, dans une logique durable (à savoir les impacts environnementaux, sociaux et sociétaux des consommations des habitants). Le développement durable étant transverse à l’ensemble des activités de notre société, le choix a été fait d’identifier des cibles jusqu’alors peu bénéficiaires de dispositifs d’accompagnement mais disposant d’un pouvoir d’action suffisamment important pour garantir des actions diffusables et des impacts mesurables : les commerçants.
une réorientation des actions
TUBÀ et ses partenaires se sont donnés pour objectif de faire de ces commerçants des ambassadeurs de bonnes pratiques liées au développement durable à l’échelle d’un quartier. Dans le but d’animer cette démarche et afin de comprendre les pratiques actuelles, plusieurs commerçants (ainsi que les passants et clients) ont été interrogés sur leurs pratiques de consommation et leurs usages du quartier. Un hackathon étudiant en partenariat avec Digital Campus Lyon a également été prévu dans le but initial de travailler à l’identification de formats d’accompagnement des commerçants.
Adapter son projet au contexte
digitalisation d’UN HACKATHON
Les étudiants sont partis d’une problématique visant à rendre lisibles les différents outils existants permettant aux commerçants de poursuivre leur activité en période de crise sanitaire.
Ce format, entièrement réalisé à distance et en ligne a challengé près de soixante étudiants répartis en six groupes de travail. Parmi eux, plusieurs domaines d’expertise des métiers du web (Data, UX, Brand Content Vidéo, Marketing digital) se sont réunis pour construire des prototypes de services répondant aux besoins des commerçants.
Six propositions ont été présentées à l’issue de ces 48h à un jury composé du corps enseignant de Digital Campus et des équipes du TUBÀ. Partant d’une problématique commune, les différents groupes ont déployé une grande variété de réponses sous forme dématérialisée (marketplace, click&collect, application, etc.) et physique (place de marché, dispositif informatif ambulant, etc.). Trois des six propositions ont été retenues par le jury et sont ici présentées.
3 projets lauréats
La première consiste à proposer un kit digital et physique du projet Nos Marchands Disent avec, entre autres, des ateliers business, des points relais mutualisés ou encore une plateforme numérique d’accompagnement des besoins des commerçants pendant et après la crise sanitaire.
La seconde propose une plateforme de marketplace à l’échelle locale qui accompagne et conseille les commerçants dans leurs démarches et qui les met en relation avec les clients. Pour cela, ils peuvent publier leur catalogue de vente en ligne, interagir avec leurs clients sur l’appli dédié ou encore gérer leurs chiffres de vente en instantané.
Nos marchands lyonnais, la troisième proposition, tient en une plateforme globale web et mobile d’aide et d’entraide entre les commerçants face à la dématérialisation de leurs activités.
3 solutions à découvrir
Les supers-commerçants
François BATY, Astou CISSE, Amandine DA COSTA, Noémie DECHAVANNE, Juliette DUBOIS, Hugo LHOPITAL, Raphaël MICELI, Victorine PIOT, Jérémy ROUX
Premiers ex-æquo de ce Hackathon, les super-commerçants ont construit leur proposition autour d’une communication et d’un concept fort.
Trois objectifs ont prévalu à son élaboration : donner de la visibilité aux commerçants pour qu’ils puissent développer leur business, faire venir l’information, les outils et les ressources existantes aux commerçants et enfin recréer du lien social entre commerçants et clients dans les quartiers.
Pour cela, le groupe a choisi de construire son projet autour du Captain Truck, un outil itinérant informatif qui va à la rencontre des commerçants de la métropole lyonnaise. Par ailleurs il met en place la Captain’App qui renforce l’action du Captain Truck et sur lesquels les commerçants peuvent se connecter dès qu’ils ont un besoin informatif.
Au courant d’air
Nicolas DE LIBERO, Quitterie DUPRE LA TOUR, Adrien DURGET, Alexandre FORESTIER, Juliette LAOT, Andrea LECORDIX, Quentin MESNAGE, Floriane NICOLET, Sébastien PETYNIAK, Marion SEIGNOVERT
Également placé en tête, Au courant d’air a choisi de se concentrer sur les besoins des restaurateurs via le déploiement d’une place de marché physique pour les restaurateurs.
L’idée est simple : permettre à des restaurateurs d’accéder à des stands de vente à emporter dans des zones stratégiques (quartiers de bureau principalement). Cela permet au restaurateur de poursuivre son activité en période de crise sanitaire, de diversifier leur offre et de gagner en notoriété auprès d’une nouvelle clientèle affiliée au service Au courant d’air. Pour sa part, la clientèle profite d’une offre variée de repas et contribue à faire vivre son quartier tout en soutenant l’économie locale. Afin de garantir une offre variée, l’équipe d’Au courant d’air a imaginé un roulement des restaurateurs tout au long de l’année. Par ailleurs, elle a songé au développement de son offre autour de plusieurs pistes : évolution du concept sous forme de lieu de vie type food court, élargissement de la proposition à d’autres typologies de commerçants ou encore déploiement national de l’offre.
RésO, vos commerçant loco’
Bastien AGULLO, Camille BONNENBERGER, Mélanie BRANDT, Mélissa CARRIÈRE, Mathieu MICELI, Gaëtan MIRMAND, Lisa PERNET, Elodie PLACIDE, Maxence ROBERT, Suzy TOUSSAINT.
Le projet résO (sous-entendu “Réseaux solidaires”), a décroché la deuxième place de ce Hackathon. Il se construit autour de cinq objectifs principaux.
résO cherche à mettre en relation les commerçants entre eux. Il propose également d’organiser des ateliers autour de thématiques liées au développement de l’activité commerciale (commerces & covid, click&collect, etc.). Le projet vise aussi à créer un “réseau hyper local” de commerces par arrondissement lyonnais. Pour ce qui est de l’équipe résO, elle serait en charge d’accompagner à la transformation digitale et, sur un autre plan, de créer un magazine mensuel afin de fédérer l’ensemble de sa communauté.
Le jury a su apprécier le fait que les relations humaines étaient au cœur de la construction du projet.
En accord avec l’équipe pédagogique et avec l’implication des étudiants concernés, les deux projets lauréats feront l’objet d’une intégration de leurs idées dans la construction globale du projet Nos Marchands Disent aux côtés des équipes du TUBÀ où nous les accueilleront dès que la situation le permettra.